2 Avril 2025
Maintenant que Valou, le clown, prend son envol, qu'il ne m'appartient plus totalement, que je me détache de l'empreinte laissée sur moi, en moi, pendant toute cette phase de préparation, je prends de la distance pour me vider la tête, pour lire et voir ce que je souhaite écrire.
C'est la première fois depuis 2008 que je n'enchaîne pas avec le prochain livre. Comme je le disais dans mon article du 26 mars (Fantastic Circus...la suite), je m'accorde du temps. J'ai plusieurs débuts de quelque chose sur le feu mais mon choix n'est pas défini. Je réfléchis le jour, la nuit, à tout instant et cela épuise, invite le doute.
Je suis sidérée quand certaines/certains disent publier plusieurs livres par an, quand je vois qu'ils écrivent depuis moins d'une décennie et que leur compteur de publications avoisinent dix ou vingt titres. Je n'invente pas. Je l'ai lu et je le vois dans les salons. Pour beaucoup, sortir un livre est surtout un acte commercial. On le ressent dans la conversation, on le voit quand ils alpaguent les visiteurs lors des salons, ils procèdent comme les poissonniers qui attirent le client sur leur étal...Bref, c'est un autre sujet sur lequel j'écrirai dans les prochaines semaines.
Donc, je suis dans la contemplation du monde pour trouver un chemin qui me donne envie de le fouler chaque jour. Je m'interroge sur la direction à prendre : polar, roman, poésies, ou encore, un recueil de nouvelles. Il me faut de la matière surprenante qui me fera tenir la distance pendant des mois voire deux années, peut-être davantage...
Une autrice, que j'admire, a écrit ces mots :
"Ecrivez passionnément, sans réserve.
N'ayez jamais honte de votre sujet, ni de la passion qu'il vous inspire."
Joyce Carol Oates
Je m'installe à mon bureau, ma main droite s'empare de mon stylo et l'encre se déverse sur la page blanche.
Image : 123RF
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